Ce mont dominant la ville de Pontarlier dans le Doubs (25300), communément nommé « Le Larmont » par ses abondants fidèles, culmine allégrement de ses 1323 mètres au Grand Taureau. Le Larmont participe à la fierté de ses visiteurs, sait séduire et apaiser les découvreurs en offrant une multitude d’attraits.

Né au Jurassique (-200, -145 millions d’A) le massif du Jura, du nom latin Juria (Forêt de montagne), lui-même issu de l’occitan Jor (hauteur boisée),qui plus tard donnera aussi son nom de Joux (vastes forêts de montagne) à de nombreuses communes. Le Larmont participe au relief de ce croissant de moyenne montagne qui se partage entre deux pays, la Suisse et la France. Ce relief plissé d’une longueur de 340 km, large de 65, est composé de sédiments marins, la région ayant été composée d’îlots coraliens au Crétacé (à cette époque, l’on se serai cru aux Bahamas). Certes, aujourd’hui, il est rare d’y croiser des vahinés quoique… car même pour le profane, il est facile de remarquer l’émergence des montagnes du jura par ses plissures dues à la poussée du massif Alpin qui,pour prendre place, a compressé les couches sédimentaires en faisant un sujet d’étude complexe pour les géologues, mais parfaitement identifiable par le visiteur commun.

Le Larmont est ainsi, solide, parfois secret mais accueillant. Ainsi, se laisse t’il parcourir à pied, à cheval, à vélo qui par la route, offre au départ de celle qui s’est construite à son pied, une montée de longue de 6,8 km à 5,5% de moyenne, honorée par une arrivée d’étape du Tour de France en 1985 en faisant un col de 2éme catégorie. Parfois impressionnant quand il revêt son manteau blanc, il n’en reste pas moins accessible en toute saison. Amateurs du planté de bâton, Alpin, Fond, ou raquettes, son doux manteau vous invite au plaisir. Plaisir des yeux, de la nature authentique, de l’aventure, il sait s’abandonner à vous, rien qu’à vous.

A proximité du GR5, quelle que soit la saison, grand ou petit, il sait bomber son relief pour plaire. De sa magie, vous serez invités à goûter le parfum des sapinières, le doux toucher de ses pâtures où paissent les Montbéliardes mères des Comté, Morbier, Cancoillotte ou Mont D’Or entre autres spécialités fromagères régionales.

Humer, goûter et observer. Observer car si le Larmont émerveille par sa diversité, elle ne vaut que par le respect qui lui est porté. Ainsi, il est-il nécessaire de veiller à s’interdire tout désir de cueillette. Comptant parmi les sites Natura 2000, la diversité de sa faune et flore y sont protégées.

Ainsi, pour une découverte ludique, petits ou grands, vous aurez des mois de Avril à Novembre la possibilité de choisir entre 4 parcours pour une course aux trésors du Larmont.

Parmi ces trésors, les Cabiottes de Robert Cabot. Un montagnard au cœur gros comme un Larmont. En accord avec dame nature qui lui proposa quelques cailloux émergés du rocher, il a su construire ces cabanes de pierres sèches pour la plus grande joie des petits, l’admiration des grands.

Mais le Larmont se révèle aussi par l’histoire contemporaine. Aussi, vous ne pouvez manquer le fort Catinat. Édifice militaire construit entre 1880 et 1883, il ne remplit son office défensif que pour une durée de huit heures lors de l’invasion Allemande le 17 Juin 1940. Non sécurisé, sa visite est interdite au public.

Mais il est une page d’histoire qui reste accessible, une qui reste dans les mémoires, une qui vous permettra de poser vos pas dans ceux de légendes du cinéma National à la grange des Miroirs. Construite au XVIIIème, elle sera inspiratrice du film « Les Granges Brulées » de Jean Chapot en 1973. Ces légendes, Simone Signoret et Alain Delon. Simone Signoret qui lors de sa première visite, captée par l’esprit de convivialité et de générosité du Larmont lança à Gilberte Boucard tenancière du lieu « qu’est-ce qu’on boit ici ? « . Une boutade ou dans cette région, l’hospitalité est toujours de mise. N’y est-il dit que la nuit, en hiver, la porte ne se ferme pas.

Sportif, les premiers concours de ski font jour en 1910 parmi lesquels des épreuves de saut. En 1936, Maurice Lagier imagine et installe des fils à neige. Vers 1942, un télé traineau rallie la stèle de l’Arcan. Au cours des années 1960, 1 piste éclairée au Fer à cheval apparaît et sera exploitée une quinzaine d’années. 1969, 2 téléskis à l’Arcan dont le baby des Jantets, 1970 le Shussant. Mais faisant face à un enneigement devenu capricieux, 2017 sonne le glas du site de l’Arcan.Le domaine skiable se déplace au Gounefay. Plus haut, plus proche du sommet,il offre un nouveau site incluant de nouvelles pistes, dont une de luge et un snowpark. Ce déplacement a permit d’y privilégier l’accueil du public par la présence d’une billetterie, location de matériel, structure de saut, …

Le déplacement de l’activité hivernale au Gounefay (le gouffre des hêtres en patois comtois) est une suite logique pour le site. Déjà adopté par les gourmets dans les années 70-80 une auberge montagnarde y offrait chaleur et réconfort. Détruite par un incendie accidentel en 1999,elle reste présente dans les mémoires, mais aussi dans celle du Larmont, un tronc s’étant approprié quelques fragments des fils et barbelés qui constituaient sa délimitation.

En février 2012, dans le respect des techniques et savoirs faire ancestraux, un nouveau complexe s’ouvre au public.Incluant un restaurant gastronomique tenu par Alice et Christophe CAREL de … à …, pourvu d’une terrasse panoramique,il participe au succès du site en proposant un accueil quatre saisons.

Faisant suite à une période de latence, s’est à d’authentiques Pontissaliens, Fanny et Vincent PECLET que proposition est faite de poursuivre l’offre culinaire sur le site. Restaurateurs réputés de la cité Comtoise depuis 10 ans, les papillons déploient leurs ailes pour se poser au sommet du Larmont. Respectueux des traditions, ils concilient leur offre gastronomique en y associant une carte régionale, L’auberge du Larmont. Deux plaisirs en un lieu.Fraîcheur,tradition, authenticité locale, en terrasse ou sous les boiseries, Alpes Suisses ou hauts plateaux en panorama, vous alliez le plaisir des papilles à celui des yeux.

Accompagnés de leur équipe, si les propositions culinaires se déclinent au fil des saisons, les évènements ne sont pas en reste. Saint valentin, mois de la musique chaque weekend de l’été, l’incontournable course aux trésors pour petits et grands, Pass Nordic et bien sûr, celui qui est devenu le best-seller de l’établissement, l’immanquable Brunch du 1er Janvier.

Ainsi, en toutes saisons, là où le temps s’arrête, la pause s’impose autour d’une offre brasserie proposant quelques gourmandises et réconforts chauds ou rafraîchissants.

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